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5 ASTUCES POUR ATTEINDRE UN OBJECTIF EN MODE KAIZEN

5 ASTUCES POUR ATTEINDRE UN OBJECTIF EN MODE KAIZEN
Un objectif ambitieux stimule mais peut également faire peur et paralyser. Plus le changement que nous voulons opérer est important, plus nous ressentons de la peur (de l’inconnu, de l’échec). Pour dépasser ce sentiment et nous concentrer sur nos objectifs à long terme, une évolution progressive, appelée « kaizen », est recommandée. Avancer par petits pas incite le cerveau à être créatif et à développer des habitudes positives.

1. Poser des petites questions

Notre hippocampe, situé dans le cerveau, décide quelles informations stocker et quoi récupérer. Le principal critère de stockage est la répétition, alors poser une question à plusieurs reprises ne laisse pas d’autre choix au cerveau que de faire attention à elle et de commencer à créer des réponses. Les petites questions permettent au cerveau de se concentrer sur la résolution des problèmes et de passer à l’action sans crainte. Posez la question fréquemment et le cerveau la stockera, la retournera et générera des réponses intéressantes et utiles.

Plutôt que considérer une question dans sa globalité, et par là induire le stress, la peur et la procrastination, par exemple « Commet écrire un discours qui va fasciner mon auditoire? », procédons par étape. L’objectif reste le même, mais découpons-le en fines tranches. « Quelle idée pourrais-je partager? », « sur quel ton ai-je envie de communiquer? », « qu’est-ce que je veux que mon public fasse différemment à la suite de ce discours? », etc. Ces petites questions, qui au final constituent notre objectif, réduisent la pression et ouvrent la voie à de multiples idées. Le cerveau est impatient de trouver des moyens créatifs de progresser.

Si nous essayons d’atteindre un objectif précis, demandons-nous chaque jour quels petits pas nous pourrions faire pour l’atteindre.

Rappelons-nous que nous reprogrammons le cerveau. Nous creusons de nouvelles voies. Prenons l’habitude de poser notre question à la même heure chaque jour. Par exemple, lorsque nous montons dans la voiture pour aller au travail chaque matin, quand nous prenons notre première tasse de café, ou pendant la pause déjeuner. Écrivons notre question sur un post-it et plaçons-le à un endroit que nous voyons souvent. Observons les réponses qui surgissent. Restons ouvert aux idées, aussi surprenantes soient-elles. Il est probable que nous proposions des réponses créatives qui facilitent l’ajout d’exercices que nous n’imaginions pas au départ.

2. Visualiser

La recherche montre que la visualisation est un outil puissant pour réussir. La sculpture mentale est une version améliorée de la visualisation qui cherche à créer une immersion sensorielle totale, mais imaginaire.

Par exemple, nous voulons nous mettre au sport et nous inscrire dans une salle mais l’idée nous paralyse et nous ne faisons rien. Essayons de nous visualiser à la salle de gym effectuant un entraînement. La chimie du cerveau va commencer à changer. De nouvelles connexions entre les cellules s’établissent et créent un nouvel ensemble de compétences dont nous aurons besoin pour nous engager dans cette nouvelle tâche. Ces petites pensées peuvent aider à aborder une tâche difficile en utilisant une répétition purement mentale afin d’éviter la peur improductive.

3. Prendre des petites actions

Les fameuses résolutions du Nouvel An… Pourquoi n’arrivons-nous pas à les tenir? Nous sommes plein de bonnes intentions le 1er janvier mais un mois plus tard tout est déjà oublié. Le changement fait peur s’il est vu dans sa globalité. Mettez-vous au pied de l’Everest, l’objectif à atteindre paraîtra effrayant. Mais si nous procédons par petits pas, nous pouvons dépasser cette peur et notre résistance au changement disparaît.

Les petites actions doivent demander très peu de temps ou d’argent. Elles doivent être si petites qu’il est impossible de ne pas les réaliser. Nous avancerons peut-être moins vite qu’espéré mais nous avancerons. De plus, une première étape réussie mène à une deuxième, puis à une troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce que le changement se réalise.

4. Des petites récompenses intermédiaires

Sur le même principe du découpage, l’objectif est divisé en petites étapes, et chaque étape est associée à une récompense, et donc à la notion de plaisir. A force de répétition, la récompense n’est plus nécessaire. Les petites récompenses sont un encouragement idéal. Non seulement elles sont peu coûteuses et pratiques, mais elles stimulent également la motivation requise pour un changement durable.

Elles sont une forme de reconnaissance pour un travail bien fait. Il est important de se féliciter, ou de féliciter quelqu’un d’autre, quand un petit pas vers le changement est effectué. Cette récompense ne doit pas nécessairement venir une fois que nous avons atteint l’objectif final, elle peut être faite en cours de route pour aider à poursuivre le voyage.

5. Identifier les petits moments

Nous avons tendance à vivre dans le passé ou à nous inquiéter de l’avenir de telle sorte que nous manquons le présent. Arrêtons-nous, respirons et regardons autour de vous. C’est souvent dans ces moments que nous trouvons des illuminations créatives ou que nous réalisons à quel point nous avons progressé dans notre cheminement vers le changement.

Pour atteindre des objectifs audacieux, concentrons-nous simplement sur le plus petit pas que vous pouvons faire pour progresser. Bien que les mesures que nous prenons soient petites, les changements que nous rencontrerons ne le seront pas.

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