Développement personnel, Minimalisme, Zen

13 ETAPES POUR UNE VIE PLUS ZEN

13 ETAPES POUR UNE VIE PLUS ZEN
Lorsque nous nous sentons stressés et dépassés par le travail, la vie de famille ou les obligations sociales, nous avons tendance à chercher des solution pour faire ou être plus. Plus performant, plus rapide, plus de tout. Cependant, la réponse se situe souvent à l’extrême opposé. Il s’agit, en effet, de ralentir, de faire moins et de revenir à nos fondamentaux pour retrouver l’essentiel, à savoir un espace intérieur serein et apaisé. Pour cela, nous pouvons injecter une bonne dose de zen dans notre vie.

Le seul zen que vous trouverez en haut de la montagne est le zen que vous apportez avec vous. (Proverbe zen)

Qui n’a jamais admiré la sérénité qui émane d’un moine bouddhiste en posture méditative dans son magnifique kesa ocre ? Sur le papier, l’idée de consacrer sa vie à la recherche de la plénitude peut sembler séduisante. Dans les faits, se retirer dans un monastère ou un ermitage pour embrasser un mode de vie frugal et intériorisé, c’est une autre histoire. Ce retrait de la vie telle que nous la connaissons exige volonté, discipline et sacrifices. Bonne nouvelle pour celles et ceux qui ne désirent pas devenir moine (ou moniale), il est possible de s’en inspirer et de vivre de façon plus zen en suivant quelques règles simples.

Revenir à l’essentiel

Le mot « zen » est un dérivé japonais du sanscrit dhyana, qui signifie « méditation ultime ». Le zen est une branche japonaise du bouddhisme dont la pratique repose essentiellement sur la méditation assise appelée zazen et les dynamiques fondamentales de la nature, fortement influencées par le taoïsme.

Aujourd’hui, le terme « zen », pris dans son acception la plus générale, renvoie à une notion de bien-être et de vie simplifiée. Il nous amène à questionner nos valeurs et nos besoins. Il met l’accent sur la maîtrise de soi et l’autodiscipline, la méditation, la compassion, la bienveillance, la compréhension de la nature et l’expression personnelle de cette compréhension dans la vie quotidienne, notamment au profit des autres. Dans le zen, la priorité est toujours donnée à l’équilibre.

Lorsque nous essayons de trouver tous les moyens possibles pour gagner du temps, accélérer et devenir plus productif, le zen suggère de ralentir. Lorsque nous courons après la reconnaissance, le pouvoir et l’argent, le zen nous apprend l’humilité et la simplicité. C’est un espace d’énergie immobile, vibrante, pleinement vivante et silencieuse.

Être zen suggère de ralentir, questionne nos désirs profonds et invite à la pratique de la compassion et de la bienveillance. C’est trouver la clarté dans les choses difficiles à résoudre et atteindre un équilibre. Être zen, c’est embrasser la simplicité.

Devenir zen ne signifie pas nécessairement atteindre l’illumination. C’est plus un voyage et une pratique consistant à vivre dans le moment présent et dans la paix au quotidien. Vous pouvez pratiquer le zen en vous concentrant sur une tâche, en conservant une attitude positive et en méditant. Voici 13 façons d’y parvenir :

1. Méditer

Il existe différentes méthodes de méditation. On peut cependant les classer en 2 grandes catégories : l’attention focalisée et l’attention ouverte.

– L’attention focalisée, comme son nom l’indique, se concentre sur une seule chose. Elle stabilise le mental en le fixant sur un point précis comme la respiration, un mantra, une partie du corps, une visualisation, etc.

– L’attention ouverte place la personne dans le moment présent. Elle observe les pensées sans jugement et les laisse partir comme elles viennent.

Les deux méthodes sont complémentaires et peuvent être mélangées.

Le but de la méditation est simple. Contrairement à ce que beaucoup de personnes imaginent, il ne consiste pas à ne pas penser ou à vider son esprit. Il ne s’agit pas non plus de faire taire les pensées ou les émotions. Elle ramène l’attention au présent et apporte clarté, calme et bienveillance, à la fois envers nous-mêmes et envers les autres. Elle nous aide à nous ancrer dans l’ici et maintenant, indépendamment de ce qui passe autour et en nous.

Quelques conseils pour débuter :

  • En position assise, prenez une posture droite et équilibrée. Imaginez un fil à plomb au-dessus de votre tête qui vous redresse. Trouvez une position naturelle entre relâchement et rigidité.
  • Si vous utilisez un coussin, croisez doucement les jambes. Si vous êtes assis sur une chaise, gardez les jambes décroisées et les pieds à plat sur le sol.
  • Placez vos mains sur vos cuisses. Elles doivent se reposer sans tirer les épaules vers le bas ou vers le haut. Détendez votre mâchoire et votre langue. Fermez les yeux ou gardez-les mis-clos.
  • Concentrez-vous sur votre souffle et revenez-y chaque fois que votre esprit part en balade.
  • Si vous avez du mal à rester concentré, vous pouvez compter vos respirations de 1 à 10. Si vous perdez le compte – ça arrivera assurément – reprenez à partir de 1. Gardez à l’esprit que perdre votre concentration ne signifie pas échouer. Ne vous jugez pas, pratiquez avec bienveillance.
  • Une fois que vous vous êtes habitué à suivre votre souffle, vous pouvez abandonner le comptage.
  • Les pensées et les émotions vont vous distraire. Lorsque vous remarquez quelque chose, reconnaissez-le. Identifiez-le comme « pensée », puis reprenez votre respiration.
  • En reconnaissant vos pensées, vous reconnaissez les mouvements de votre esprit. La méditation l’entraîne à rester concentré et pleinement présent.
  • Commencez par des séances courtes (2 ou 5 minutes) puis augmentez progressivement. Méditez régulièrement pour en faire une habitude bien ancrée.

2. Pratiquer la pleine conscience (mindfulness)

La pleine conscience est une forme de méditation en action. Pour le maître zen Thich Nhat Hanh, la pleine conscience maintient la conscience vivante dans la réalité actuelle. Cela implique généralement de suivre la respiration.

Notre souffle est toujours avec nous. Quoi que nous fassions, il fonctionne comme une ancre idéale. En restant concentré sur lui, quelle que soit notre activité, nous restons dans le moment présent. La pleine conscience est avant tout une paix renouvelable indépendante des circonstances extérieures.

Peu importe ce qui se passe à l’extérieur, vous pouvez toujours prendre un moment pour vous arrêter et suivre votre respiration. Vous pouvez également pratiquer la pleine conscience lors d’une activité, comme la marche, la cuisine, ou même le nettoyage, pour retrouver votre sentiment de paix et reprendre le contrôle de vos émotions. Il s’agit alors d’être pleinement présent dans ce qui est fait.

3. Cultiver la compassion

On pense souvent que la compassion ressemble à de la pitié, mais si celle-ci peut être condescendante, la compassion, elle, est enracinée dans le respect de la dignité inhérente à la vie, et découle d’un sentiment d’égalité.

Alors que la pitié ne peut ni soulager la souffrance ni donner de la joie, la compassion renvoie au sens de la solidarité et au désir de bonheur et de croissance mutuel.

Par la compassion, nous reconnaissons l’interdépendance de toute vie sur cette terre, ainsi que le besoin de chaque personne d’être heureuse et de se libérer de tout malheur et de toute souffrance.

Nous sommes tous nés avec le potentiel d’être compatissants et souhaitons que les autres soient libérés de la souffrance et de ses causes. Pour cultiver la compassion, nous pouvons utiliser la méditation comme un moyen habile. L’entraînement pour développer la compassion la génère par étapes d’intensité. Nous pouvons nous concentrer d’abord sur les souffrances de ceux que nous aimons, ensuite de ceux qui sont neutres et de ceux que nous n’aimons pas. En fin de compte, nous pouvons nous concentrer sur la souffrance de tous, partout, de manière égale.

Aspirer à vivre avec compassion change notre vie et celle des personnes qui nous entourent de manière significative et mesurable. Pratiquer la compassion est probablement l’une des choses les plus difficiles à faire.

4. Découvrir le vrai chemin du bonheur

Pour le zen, tout ce que nous faisons a pour but d’être heureux et en paix. Cela inclut la poursuite du succès, du pouvoir et de l’argent. Ces choses ne posent pas de problème en soi si elles sont considérées comme des outils (pour rendre la vie meilleure) et non une fin.

Mais même si certaines de ces choses peuvent apporter davantage de bonheur, de joie et un bien-être général, le vrai bonheur n’existe pas en dehors de vous. Si vous pouvez adopter les pratiques consistant à vivre pleinement le moment présent grâce à la pleine conscience, à vous plonger profondément dans la méditation et à chercher à comprendre ceux qui vous entourent et à traiter tout le monde, y compris vous-même, avec compassion, vous serez alors en mesure de réaliser une paix véritable et un bonheur qui ne ressemble à rien d’autre que vous ayez jamais ressenti.

Ce bonheur est renouvelable. Il est à votre disposition à tout moment et sous votre contrôle total.

5. Apprendre la consommation consciente

Cela comprend non seulement ce que nous mangeons et buvons, mais également ce que nous regardons, lisons et écoutons. Tout ce qui entre dans votre corps via les 5 sens fait partie de cette catégorie : les conversations que vous avez ou écoutez, les émissions télévisées et les films (et les publicités) que vous regardez, les livres, magazines et sites ou blogs que vous lisez, ainsi que les substances que vous introduisez dans votre corps, y compris les aliments, les boissons et toute forme de drogue.

Si vous recherchez un changement significatif qui peut avoir des résultats profonds, concentrez-vous sur ce que vous consommez. Avec un peu d’entraînement, il est relativement facile de changer des habitudes nocives. Privilégiez ce qui ajoute une vraie valeur à votre vie. Le reste a peu d’importance.

6. Faire d’une activité banale une forme de méditation

Outre la méditation, la cuisine et le nettoyage représentent des moments privilégiés dans la journée d’un moine zen. Ils font l’objet de rituels précis et sont deux occasions idéales pour pratiquer la pleine conscience. Si cuisiner et nettoyer sont pour vous des corvées rébarbatives, essayez de les envisager comme des formes de méditation. Mettez tout votre esprit dans ces tâches, concentrez-vous et accomplissez-les lentement et entièrement.

7. Simplifier votre vie

Être zen passe nécessairement par une simplification de votre vie. Pour cela, il faut distinguer ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas. Adopter une pratique de méditation et de pleine conscience vous mènera naturellement à vous simplifier la vie en vous révélant non seulement les illusions. Cela vous libérera de votre envie d’objets matériels. Cela signifie que vous cesserez de désirer des objets matériels pour votre bonheur à long terme.

8. Faire une chose à la fois, délibérément et complètement

Être zen implique de vivre dans le moment présent et de se concentrer correctement sur notre quotidien. Évitez le multitâche lorsque c’est possible. Par exemple, lorsque vous versez de l’eau, concentrez-vous uniquement sur l’eau. Lorsque vous mangez, concentrez-vous sur votre repas et faites l’expérience intense de votre nourriture.

Prenez le temps de vous concentrer sur la tâche à accomplir, qu’elle soit grande ou petite. Cela signifie que vous ne devez pas regarder votre téléphone lorsque vous êtes à table, ni essayer de faire plusieurs choses à la fois pendant la journée.

N’essayez pas de multiplier les activités à faire en une fois pour gagner du temps. Soyez présent à ce que vous faites. Faites-le entièrement. Profitez-en pour être pleinement conscient.

9. Faire moins (mais mieux)

Un moine ne mène pas une vie paresseuse. Il se lève tôt et a une journée bien remplie. Cependant, il n’a pas non plus de liste interminable de tâches à accomplir. Si vous faites moins de choses, vous pouvez les faire plus lentement, plus complètement et avec plus de concentration. Avec une succession de tâches, vous vous précipiterez de l’une à l’autre sans vous arrêter pour penser à ce que vous faites. Distinguez l’important de l’urgent et concentrez-vous sur l’essentiel.

10. Prévoir du temps pour chaque chose

Complément logique de la règle « Faire moins », prévoir du temps est un moyen pratique pour terminer chaque tâche. Ne planifiez pas les choses ensemble, laissez plutôt de la place entre elles. Mettre de l’espace entre les choses donne un emploi du temps plus détendu et vous laisse de la place au cas où une tâche prendrait plus de temps que prévu.

11. Développer des rituels

Les moines zen ont des rituels pour pratiquement tout ce qu’ils font : manger, nettoyer, méditer, etc. Le rituel donne du sens à chaque chose. Et si une chose est assez importante pour avoir un rituel, elle l’est aussi pour recevoir toute votre attention et pour être faite lentement et correctement. Vous n’avez pas à apprendre les rituels des moines zen. Créez les vôtres pour la préparation des repas, pour le nettoyage, pour ce que vous faites avant de commencer votre journée, avant de vous coucher, etc.

12. Penser à ce qui est nécessaire

Dans la vie d’un moine zen, peu de choses sont inutiles. Sa penderie ne déborde pas de vêtements. Il ne possède pas les derniers gadgets. Ses possessions se résument au strict nécessaire, des choses simples et fonctionnelles. Pour nous, simples mortels consuméristes, ce mode de vie basique nous rappelle que beaucoup de choses ne sont pas nécessaires pour vivre une vie de sens. Il est donc utile de réfléchir à ce dont nous avons vraiment besoin. Le but n’est pas de se séparer de tout, mais de se débarrasser du superflu pour ne garder que l’essentiel.

13. Vivre simplement

Le corollaire de la règle 12 est que si une chose n’est pas nécessaire, vous pouvez probablement vous en passer. Et ainsi, vivre simplement, c’est débarrasser votre vie du plus grand nombre de choses inutiles afin de laisser la place à l’essentiel. Maintenant, l’essentiel diffère en fonction des personnes : la famille, les amis, une activité… A chacun de faire le tri et de voir ce qui importe réellement.

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